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Groupes de besoin, groupes de niveaux : chipote-t-on sur les mots ?
Selon A.Ouzoulias, dans un groupe de besoin, "une compétence levier" a été identifiée et on se fixe donc des objectifs précis. La durée d'un groupe de besoin est transitoire, le temps de monter la "compétence levier".
A contrario, un groupe de niveau peut durer...longtemps puisqu'il y a peu de chances que les élèves les plus faibles deviennent les plus forts... Par ailleurs la différenciation est souvent liée au degré de facilité (les élèves faibles vont réaliser des exercices simples sans tâches complexes qui sont réservées aux "forts").
Évidemment, ce n'est pas toujours aussi simple que sur le papier (ou l'écran) !
Un exemple de travail en groupes de besoin avec un MACLÉ ? cliquez ci-dessous http://blogsurnumeraire.eklablog.com/lecture-litterature-c24219497
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a moins qu'on présente aux élèves faibles des exercices difficiles et qu'on fasse son travail de pédagogue qui consiste tout de même a enseigner des façons de comprendre aux élèves sinon c'est trop facile de considérer un élève comme faible quand les enseignants ne font pas leur travail a l'origine, j'ai fait bosser des élèves en math sur la défiscalisation de la loi girardin en outre mer et j'ai augmenter le niveau des exercices pour les plus faibles en les accompagnant tout au long et le résultat fut très satisfaisant